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9 septembre 2012 7 09 /09 /septembre /2012 17:43
L’obsolescence programmée  où « désuétude planifiée » est l’ensemble des techniques permettant de réduire la durée d’utilisation ou de vie d’un produit afin d’en augmenter le taux de remplacement. Du coup, c’est un moyen d’obliger le consommateur a acheter un nouveau produit afin de remplacer celui qui est tombé en panne. Cette pratique est devenue aujourd’hui la norme et est acceptée par tous. L’obsolescence programmée peut ainsi être physique mais également psychologique. C’est en 1932, que le courtier en immobilier Bernard London a vue dans cette technique, un moyen de gonfler artificiellement le marché et le taux de remplacement des objets.
Dès les années 50, le design est devenu un moyen efficace de rendre désuet de nombreux objets en les démodant tout simplement. Ainsi pour être au « top », rien de mieux que d’acheter le dernier modèle de cafetière ou de télé sous la peine d’être un indécrottable « has been ». Mais qu’est-ce qui se cache derrière cette pratique industrielle plus que malhonnête?
 
Une pratique usuelle mais secrète
 
Les Départements de Recherche et Développement  n’ont plus pour mission de trouver des solutions afin d’améliorer les produits mais de faire en sorte qu’ils deviennent tout simplement inutilisables plus rapidement. Il faut que le prix de la réparation soit plus ou moins équivalemment à celui de l’achat d’un bien neuf ou encore mieux carrément impossible à effectuer.
Bien entendu, la durée de vie réelle des objets doit rester secrète afin de ne pas énerver le consommateur qui doit suer sang et eau pour s’équiper correctement. Attention, la bonne réputation d’une entreprise est un bien précieux qu’il est indispensable de conserver malgré un comportement clairement malhonnête. Donc on différencie donc ce qui est clairement identifié comme jetable et le reste qui l’est mais moins rapidement ...
Au-delà de la garantie , point de réelle survie mes amis. L’informatique est très à la pointe de ce type d’obsolescence. L’ampoule électrique à incandescence dont la durée de vie a été décidée à 1000 heures par les industriels alors que les, premiers brevets tablaient sur une durée de vie allant jusqu’à 100 000 heures … Incroyable mais vrai.
Il existe l’obsolescence directe quand le produit ne marche plus en tant que tel. Il existe également une obsolescence indirecte quand on ne peu plus trouver des produits connexes comme la batterie pour un téléphone portable ou des cartouches pour une imprimante. Le produit marche toujours mais ses équipements indispensables ne sont par contre hors de prix ou indisponibles. On peut également parler d’obsolescence par incompatibilité quand votre produit n’est plus compatible avec ce qui est vendu pour le grand public
 
 
Un appauvrissement programmé des ménages
 
Cette pratique plus que douteuse a de multiples effets néfastes pour l’ensemble de la société. En premier lieu, nous parlerons de ce qui est plus visible à savoir le fait qu’il faille renouveler régulièrement son matériel et du coup mettre à nouveau la main au porte-monnaie.
Les ménages s’appauvrissent à acheter des produits dont-ils n’auraient pas besoin s’ils étaient suffisamment robustes pour tenir assez longtemps. Cela faisant les choux gras des industriels mais également des banques et autres organismes de crédit, toujours assez prompts à octroyer des prêts pour acheter des objets jetables. Il est bien plus compliquer de s’endetter pour acheter un bien immobilier qui lui est un investissement bien plus pérenne qu’une télé qui va claquer quand on aura terminé de payer son crédit. Surtout si dans la foulée, il y a la voiture qui lâche, le frigo, l’ordinateur … Vous passerez ainsi votre vie à travailler comme un âne pour acheter des produits qui sont programmés pour vous ruiner plus que vous servir …
 
 
Un non-sens écologique
 
Créer un flux éternel de produits manufacturés est également un non-sens écologique. En effet, cela demande d’avoir toujours de nouvelles matières premières afin de fabriquer ces dits objets. L’équilibre environnemental est ainsi mis clairement en danger au nom du sacro-saint taux de rentablité de nos industriels. Une petite pensée pour les pays et les peuples qui sont maintenus en servitude par des assassins économiques pour que l’on puisse piller sans vergogne leurs matières premières. Surtout que le recyclage est largement insuffisant pour permettre un tel turn-over de produits manufacturés. C’est ainsi qu’en quelques années, nous sommes passés d’une abondance supposée de ressources naturelles au spectre d’une pénurie prochaine et inéluctable. 
 
 
Un crime contre l’humanité
 
Bien au-delà de toutes ces considérations, l’obsolescence programmée peut être vue comme un crime contre l’humanité. En effet, en augmentant artificiellement le taux de remplacement des objets manufacturés, on empêche par la même à l’ensemble de l’humanité d’avoir des objets qui simplifient et augmentent considérablement la qualité de vie sous prétexte que nous n’avons pas assez de matières premières pour subvenir aux besoins de tous.
Mais si je dois dans ma vie acheter une dizaine de frigos ou de machines à laver, c’est en fait 2 ou 3 familles que je lèse de la sorte. En effet, si je ne devais en acheter que 2 ou 3, les industriels devraient alors trouver de nouveaux marchés et du coup, permettre à ceux qui n’ont rien d’avoir … Mais de là à offrir le confort à tous, c’est impossible pour certains. En effet, il leur est préférable d’entretenir la psychose de la misère afin de nous faire trimer comme des ânes. Les pauvres ne sont en fait que les épouvantails du système car la peur du dénuement nous fait tout accepter d‘une société de plus en plus déshumanisée.
La Commission Européenne est en charge du sujet mais les différents lobbys seront certainement très efficaces pour faire capoter toute décision d’importance et l’arrêt stricte de cette pratique mortifère pour l’humanité. Il existe un groupe Facebook pour soutenir les consommateurs contre l’infamie que représente l’obsolescence programmée.
 
Cette attaque frontale mais savamment tue contre l’humanitée qui est la plus choquante de l’obsolescence programmée et qui est quasiment peu développée. C’est de nous faire croire que les ressources naturelles sont insuffisantes pour que l’humanité toute entière puisse avoir un niveau de confort acceptable alors que tout ceci est perfidement entretenu par les industriels.
 
Il ne faut pas se leurrer mes amis, l’obsolescence programmée l’est contre l’ensemble de l’humanité et de notre environnement.
 
 
 
Stéphanie Marthely - Plume Citoyenne
 
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9 août 2012 4 09 /08 /août /2012 17:53
Le shadow banking, en fait la finance de l’ombre, est peu connu du grand public et ne semble guère intéresser nos journalistes et analystes en tout genre. Le sujet n’a d’ailleurs, même pas de page Wikipédia en français, ce qui est bien dommage. Heureusement qu’il y a le
livre vert de la Commission Européenne  du 3 mars 2012 intitulé « Le système bancaire parallèle » pour nous informer. Cette information est tout de même restée relativement confidentielle alors que ce qui est induit par le Shadow Banking est en grande partie l’origine de la crise que les états et les citoyens notamment européens traversent actuellement. Tout cela ne semble être que les prémisses d’une catastrophe économique et sociale majeure …
 
 
Selon Michel Barnier , Commissaire Européen au Marché Intérieur et aux Services, le Shadow banking représente « entre 25 et 30% des actifs gérés par l'ensemble du système financier » , soit officiellement environ 46.000 milliards d'euros.
Cette estimation officielle est largement sous-estimée et Marc Roche, expert financier au Monde, auteur de l’ouvrage « Le capitalisme hors la loi » estime dans une longue interview accordée au Monde que « … la place de ce que j'appelle le "capitalisme hors la loi", c'est-à-dire non réglementé, est désormais supérieure au poids de la sphère financière régulée et transparente. La crise des crédits à risque subprimes de 2008-2009 a accentué le poids de cette économie souterraine, puisque ses acteurs ont pu compenser leurs pertes et garder leurs profits grâce au recours à cette finance parallèle, légale, mais profondément immorale : conflits d'intérêts, évasion fiscale, risques systémiques, impunité et âpreté aux gains. ».
A cela Marc Roche rajoute clairement «  Le recours aux paradis fiscaux, aux hors-bilans, aux
sociétés offshore, à l'optimisation fiscale, aux liens étroits tissés avec les politiques ont contribué à la crise de 2008-2009 comme à celle de la dette souveraine de nos jours. ». C’est logique, le Shadow Banking siphonne en fait l’économie réelle en détournant délibérément l’argent du circuit traditionnel qui lui est surveillé et taxé.
Marc Roche souligne qu’il fait la navette entre la City et Wall Street depuis des décennies, ce qui le choque le plus est « l‘impunité des banquiers », il ira même plus loin affirmant en fait qu’ « Aucun banquier, même dans les cas de fraudes avérées, n'a été à ce jour inquiété, jugé et condamné … tous retrouvé du travail dans la finance, ont conservé leur retraite et parachutes dorés, et même leur titre nobiliaire dans le cas du Royaume-Uni ». Il fait ensuite un parallèle très intéressant avec « un gamin qui vole une bouteille d'eau pendant les émeutes de cet été écope d'une
peine de prison ferme de six mois en justice expéditive. C'est choquant. »
 
 
Un tel système parallèle n’a pu autant se développer sans la complicité et la corruption active de nombreux acteurs politiques, économiques et médiatiques. Il est le symbole même du règne de la corruption et de l’énormité des sommes d‘argent soustraites sciemment du système bancaire traditionnel censé aider au développement des hommes et des entreprises. En gros, cet argent clairement immoral est à la fois l’argent de poche du système et son bas de laine.
 
D’où provient tout cet argent est une question légitime et intéressante. Marc Roche nous a éclairé en parlant de hors bilan, paradis fiscaux, sociétés offshore, du grand fourre-tout de l’optimisation fiscale. En fait derrière ces beaux mots se cache en fait l’argent détourné aux Etats par le biais de l‘évasion fiscale et autres savantes turpitudes financiarisées, des mafias des drogues et du sexe, des dictatures déchues, les mallettes et pots-de-vin des politiques, industriels et autres corrompus alimentent ce Shadow Banking. On doit également y trouver
une part des milliards d’euros injectés par la BCE pour sauver le système bancaire traditionnel sous couvert d‘aide aux Etats européens. Il est clair qu’il doit être plus fourni en cash, si je puis dire, que le système traditionnel alimenté par le crédit, le travail et la sueur des hommes et des entreprises de l’économie réelle.
 
Le Medef a fait clairement état de sa position à la Direction du Marché Intérieur et des Services de la Commission Européenne le 31 mai dernier dans un un rapport de 5 pages.
Le MEDEF rejoint la Commission Européenne dans « l’objectif d’assurer l’inscription dans le cadre des secteurs d’activités de financements européens de réglementations adaptées ». En fait, le shadow banking est tellement développé qu’il ne reste plus qu’à le légitimer en lui taillant un costume législatif sur mesure.
 
Le MEDEF reconnait que sous le terme générique de shadow banking se cache en fait une multitude de pratiques et techniques financières. C’est également la reconnaissance noir sur blanc d’une « finance de l’ombre » comme le stipule le MEDEF. C’est aussi reconnaître que le système bancaire actuel n’est plus en mesure d’assurer une garantie des investissements. Quand on voit qu’officiellement 46.000 milliards d’euros y sont soustrait, ce n’est pas étonnant.
Il faut également noter que le système bancaire actuel est celui réservé prioritairement aux particuliers et petites entreprises. Les petits patrons, les artisans sont totalement dépendants du système bancaire traditionnel pour 2 raisons. En effet, les banques gèrent à la fois le compte de ces entrepreneurs mais également ceux de leurs clients …
 
Le MEDEF insiste sur le fait que le terme « Shadow banking » est un terme à « abolir »et préfère le terme plus soft et respectable de « finance non régulée ». Que cela veut-il donc bien dire? N’est-ce pas en fait tout simplement un moyen de remplacer un mot par un autre afin de l’habiller d’une implacable respectabilité de façade. Un peut comme parler mine de rien
du  "risque systèmique» pour parler en fait de méga crack financier qui mette sur la paille l’ensemble des petits épargnants du système traditionnel. Bref, rien de moins qu’un effondrement du système financier global. On y cours tout droit d’autant plus que bon nombre capitalisent sur le système parallèle affaiblissent de fait le système traditionnel.
 
Le MEDEF s’alarme de la dégradation des conditions de financements des entreprises européennes ainsi qu’ « Un réel risque d’altération du modèle européen de financement intermédié ». Que cela veut-il donc bien dire? Le financement intermédié désigne tout simplement un financement d’origine bancaire ... Donc on recommence et ça nous donne en fait qu’il existe un risque réel d’effondrement du système bancaire européen reconnu par le MEDEF. Tout cela pour basculer vers « une ère de financement davantage désintermédié » c’est-à-dire vers l’obtention de capitaux directement sur les marchés financiers. 
   
Le financement désintermédié est également appelé financement externe direct. Il ne fait pas appel à la transformation monétaire et permet de mettre directement en contact l’offre et la demande de capitaux. Cela veut également dire que le financement des entreprises se fera majoritairement sur le marché financier par l’émission de titres …      
 
Natatix a publié en octobre 2011 dans son Flash Economie, un dossier à usage restreint intitulé
« L’inexorable désintermédiation du financement des entreprises de la zone euro: est-on prêt à en assumer les conséquences? ». Leurs têtes chercheuses y expliquent clairement que le mode de financement actuel des entreprises de la zone Euro via le crédit bancaire « n’est plus compétitif » et que nous allons à grand pas vers un financement comme aux USA. En effet, le crédit bancaire aux entreprises représente 15% du PIB aux USA pour 90% dans la zone euro. Bref, pour tout un tas de raisons très techniques développées dans le dossier, résumée en fait par le besoin impérieux de maxicapitaliser, il est clairement dit que la désintermédiation était programmée. Elle se ferait très certainement sous 2 formes:
- La titrisation qui consiste à transformer des créances (en fait des dettes, des factures, des crédits) en titres financiers émis sur le marchés des capitaux. En gros, vendre de la merde à prix d’or à des gogos qui sont toujours les petits épargnants. La titrisation a été massivement pointée du doigt dans la crise des sub-prime de 2007 et le crack de 2008 qui nous ont tous entraînés dans la grande spirale de la récession et des politiques de rigueur.   
   
- Le développement du marché obligataire High-yield. Ces obligations sont à haut rendement en raison d’un risque plus élevé. Elles sont très voisines des junk bonds, des obligations pourries qui firent la fortune de Wall-Street jusqu’au crack de 1989.
 
Ces 2 solutions hautement spéculatives ont déjà largement montré leur limites. Les entreprises sont beaucoup plus fragiles et dépendantes du marché c’est-à-dire de la finance et du bon vouloir de ses grands manitous planqués derrière de le boucliers de savants algorithmes transnationaux.
 
La création de monnaie physique sera considérablement réduite de manière à favoriser
la monnaie électronique qui a encore du mal à s’imposer mais qui deviendra à terme la norme. Le gouvernement français est le garant de la bonne certification des ces portes-monnaie électroniques. Certains n’hésitent pas à même parler de  l’implantation d’une puce électronique type RIFD qui permettrait de régler la quasi-totalité de nos achats. En passant cette puce stockerait toutes les informations vous concernant et vous permettrait d’être constamment localisable.
 
Une des questions qui me vient également à l’esprit est celle du financement des PME, TPE, artisans, commerçants qui constituent le poumon de notre économie. Les petits n’arriveront pas à négocier avec la finance encore plus désincarnée et sans pitié qu’un brave conseiller financier. Et qu'en sera t'il du financement de ceux qui ne peuvent ouvrir leur capital en raison de leur petite taille?
   
Il en résultera la fin de l’initiative économique personnelle, de la petite entreprise. Il n’y
aura de salut que pour les  franchises qui couvriront l’ensemble des activités et services nécessaires. Tout le monde y passera, du coiffeur au plombier en passant par la femme de ménage, sans parler des commerçants qui sont déjà à considérer comme une espèce en voie de disparition, si je puis me le permettre.
Il n’y aura point de salut à la libre entreprise individuelle, c’est la mort des vrais petits patrons et la fin du rêve de monter sa boite. L’entrepreneur individuel deviendra en fait un éternel gérant qui trimera comme un âne dans une pseudo liberté millimétrée. Le but étant de redistribuer la majorité du travail aux financiers désincarnés et de tuer également la transmission de patrimoine. C’est la fin programmée de la petite entreprise et de l‘initiative individuelle. Merci le MEDEF de le dire dans vos rapports mais de le cacher aux petits entrepreneurs qui pensent que vous défendez leurs intérêts.    
 
La finance veut tuer les banques, tuer ce qu’il reste de rapports humaines entre le préteur et l’emprunteur, réduire la masse salariale pour favoriser les traders ou autre spécialistes financiers. Mes amis, il sera certainement un temps où l’on finira par regretter son banquier ou son conseiller de clientèle que l’on pouvait encore amadouer ou envoyer chier ...    
     
 
 
Stéphanie MARTHELY - Plume Citoyenne
 
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27 juin 2012 3 27 /06 /juin /2012 22:51

Qui sont ces mercenaires financiers ?

Goldman Sachs (le commandant en chef)

JP Morgan

HSBC

Barclays

Les banques Centrales

La banque des règlements internationaux (Suisse)

Les Agences de Notation

Les Hedge funds, …

La liste est loin d’être exhaustive. Ils œuvrent pour le compte des grandes fortunes.

 

Goldman Sachs et ses amis contrôlent le gouvernement US, le département du trésor et le fonctionnement de la Réserve Fédérale (FED) américaine.

 

Lorsque GREENSPAN était gouverneur de la FED, sous la Présidence de CLINTON, de grosses erreurs bancaires avaient été commises, ce sont les fameux dérivés toxiques. Les banques américaines d’investissement ont vendu ces dérivés toxiques, aux banques de certains pays européens.

 

Les Hedge funds, les agences de notation et les banques de Wall Street collaborent ensemble pour déstabiliser la dette de ces pays en attaquant leurs banques.

 

Parce qu’ils savent que toutes ces banques ont dans leurs placards ces dérivés toxiques, qu’elles ont des milliards de dollar de dettes non garanties dans leurs bilans et que leurs valeurs comptables sont en dessous de zéro. Elles sont donc insolvables et ne peuvent pas rembourser.

 

Plus de 50% de l’économie américaine provient des banques d’investissement et des échanges de Wall Street. Pour continuer à gagner de l’argent, ils doivent trouver de nouvelles affaires, de nouveaux revenus. Changer la note de la dette AAA d’un pays en une note plus mauvaise leur permet de gagner des milliards de dollar en commissions.

 

Les banquiers mercenaires apprécient les états dont la note de la dette est dégradée, car les marges sont plus élevées. En dégradant la note, ils créent de la volatilité. Avec la volatilité, le volume de dérivés explose. Ce qui rend les spéculateurs de Wall Street et de la City de Londres très riches.

 

Ils vont donc continuer, avec la volatilité des stocks à dégrader la note des banques, des états et exploiter le système, pour en tirer le maximum de profit, à savoir devenir immensément riche sans rien branler.

 

Les spéculateurs veulent des taux à 0% et les bons du trésor au plus bas niveau.

Or en dégradant les banques, les spéculateurs extorquent de l’argent aux gouvernements.

 

Prenons le cas de l’Espagne. Le plan de renflouement de 100 milliards d’euros, mis en place par la Commission Européenne et la BCE, va d’abord au gouvernement puis retourne aux banques espagnoles de la part du gouvernement, pour acheter des bons du trésor espagnols. Parce que, les seuls acheteurs des bons du trésor espagnols sont les banques espagnoles.

 

Ainsi, les investisseurs privés ne sont pas inquiétés, ce sont les contribuables qui paient la facture. Une facture qui sert à renflouer les détenteurs de bons de trésor, donc des banques.

 

Cette nouvelle ère, utilisant les dérivés financiers dont l’objectif est de préserver les taux spéculatifs consentis aux banquiers de Wall Street par la FED à 0% et 1% aux banquiers de la City de Londres par la BCE.

L’actuel directeur de la FED, Ben BernanKe, vient de déclarer que ce taux sera maintenu jusqu’en 2014, voire même définitif.

 

Ces taux ne profitent ni aux ménages, ni aux entreprises, ni aux gouvernements. Ils profitent à l’élite mondiale, aux grosses fortunes qui vont pouvoir se payer tous les actifs des pays en difficultés, l’Irlande, la Grèce, le Portugal, l’Italie, l’Espagne et bientôt la France pour une bouchée de pain.

 

Peut-être que nous nous réveillerons quand la tour Eiffel sera vendu au Qatar, mille fois en dessous de sa valeur.

 

La crise des dettes souveraines, est bien une arnaque orchestrée par les mercenaires financiers pour s'enrichir rapidement, piller les états, détruire l'économie et maintenir les populations dans la pauvreté.

 

Nous comprenons maintenant pourquoi depuis 2008, aucune solution véritable ne permet de mettre fin à cette crise, que toutes les propositions ne visent qu’à ajouter de la dette à la dette et obliger les états à céder une part de leur souveraineté à travers des traités.

 

Léa GUEZO

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 http://www.dailymotion.com/video/xgmpkw_max-keiser-debat-sur-goldman-sachs-1-2_news

http://www.dailymotion.com/video/xgmpyt_max-keiser-debat-sur-goldman-sachs-2-2_news

http://www.dailymotion.com/video/xgmpyt_max-keiser-debat-sur-goldman-sachs-2-2_news

 

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7 juin 2012 4 07 /06 /juin /2012 23:50

La dette des états, que ce soit les Etats-Unis ou l’Europe nécessite une dévaluation monétaire du fait de leur surendettement.

Les américains l’ont compris, c’est pourquoi, depuis la crise financière de 2008, la politique de la Fed a été d’injecter massivement des capitaux dans l’économie américaine, tout en maintenant un taux d'intérêt proche de zéro.

Et si l’économie américaine est convalescente, c’est que cette injection massive de liquidités dans le système n’a profité ni aux entreprises ni aux ménages puisque l’argent est resté dans les banques.

L’incertitude monétaire et le risque systémique ne font qu’aggraver le climat de confiance entre les entrepreneurs, les investisseurs et les banquiers de telle sorte que, les banques ne prêtent qu’à ceux qui ont de l’argent.

Contrairement à la FED, les banques centrales européennes n’ont plus le droit d’émettre de la monnaie ni de prêter aux états membres.
Or, les banques Centrales ont besoin de dévaluer les monnaies pour monétiser les dettes afin d'éviter la faillite des banques centrales.

Les décisions des Banques centrales, dans ces périodes de crises financières, sont d’une importance cruciale.
Souvenez-vous, en 1929, la Réserve fédérale américaine, contrairement à sa position actuelle, avait choisi de restreindre le crédit, conséquence, le krach s’était transformé en crise économique majeure.

Comme dit Mike Shedlock / Mish (conseiller pour Sitka Pacifique Capital) :
« Nous traversons actuellement, une récession atypique, ressemblant plutôt à une crise structurelle d’inflation de la dette, un phénomène rare n’apparaissant qu’une fois en plusieurs générations. »
La crise s’éternise dans un climat de complexité et de volatilités croissantes.
La situation dans laquelle se trouvent les banques Européennes s’aggrave de jour en jour.
Pourtant la BCE prend des décisions qui ne font qu’entraîner des cycles de déflation de la dette la rendant ainsi, impossible à rembourser.

Comme la BCE, les gouvernements gagnent du temps en repoussant le problème à plus tard et en empruntant des quantités considérables de monnaie.
Aujourd’hui, non seulement, ils sont à court de monnaie, ils ne disposent plus d’une capacité aisée pour emprunter, du fait de leur surendettement.
Nous nous dirigeons fatalement vers une insolvabilité des gouvernements.
La Grèce fait défaut. L’Espagne et le Portugal finiront par en faire de même.

Les systèmes bancaires sont en faillite un peu partout dans le monde, même les économies des pays émergents (BRICS) s’affaiblissent.
Nous assistons à un effondrement des marchés d’obligations d’Etat et des actions partout dans le monde.

En Grèce, en Italie, en Espagne, voire même en France, les déposants retirent leur cash des grandes banques. Sans parler de la fuite des capitaux vers l’Allemagne, la Suisse, la Grande-Bretagne et principalement les Etats –Unis, il en résulte une forte hausse du Dollar US.

Nous avons montré dans un précédant article comment l'EURO sert de variable d'ajustement à la politique monétaire de la FED. En jouant sur les dettes européennes et sur les taux d'injection de liquidités à très faible taux. Ce qui contribue à faire baisser l'Euro par rapport au Dollar de façon à restituer un Dollar plus cher.

Par un mécanisme subtil, relaté en cinq actes par Jean-Luc PUJO, dans son article (paru dans Politique Actu.com) intitulé « Comment les ménages européens renflouent la dette américaine ... en 2012 !» :
ACTE I – La Banque centrale américaine (FED) rachète de la dette américaine à la CHINE.
ACTE II – La BANQUE centrale américaine revend ses Dollars à la Banque centrale européenne (Dollars pourris contre EURO fort) ;
ACTE III – La Banque centrale européenne assure des prêts aux banques privées européennes ;
ACTE IV – Les banques privées européennes prêtent aux Etats Européens à des taux importants ;
ACTE V – Les Etats Européens infligent des plans de rigueur aux peuples européens pour rembourser les Banques, la BCE et au final en réalité … la FED Américaine.

En jouant au pompier pyromane, la Fed, tente de s’emparer de plus de pouvoir afin de contrôler et de manipuler à son avantage, la monnaie, qui, il y a quelques mois encore, s’emblait lui échapper.

Léa GUEZO

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10 mai 2012 4 10 /05 /mai /2012 11:31
Les SVT de l'Agence France Trésor sont partie prenante dans le scandale FOAT/EUREX que nous suivons de très prêt. Les FOAT seront amenés à remplacer les CDS qui seront prochainement interdits en France.  Il ne faut pas oublier l'AMF (Autorité des Marchés qui a également sa part de responsabilité dans ce dossier mais ce 'n'est pas ici le sujet de cet article.     
Pour faire court et simple, l'Agence France Trésor est chargée pour le compte de l'Etat de gérer sa dette dans les conditions les plus avantageuses pour la France. Elle place les titres de la dette française sur les marchés financiers et dispose d'un comité stratégique. On serait tentés de dire qu'il n'y a là aucun problème spécifique sinon que... le dit comité stratégique dit des SVT (Spécialistes en Valeurs du Trésor) est composé de banquiers français internationaux ! Ainsi, tous les membres de ce comité ont travaillé pour le compte de banques et d'institutions financières  ce qui est là un conflit d'intérêt majeur !
Jacques de Larosière, qui préside le comité, conseille aussi le Président de la BNP Paribas. Quant aux autres, ce n'est pas mieux : leur parcours est semblable, entre Monsieur Hau qui a travaillé à la compagnie financière Edmond de Rotschild, ou encore Peter R Fisher ancien sous secrétaire d'Etat au Trésor Américain entre 2001 et 2003 après avoir travaillé pendant 15 ans à la Federal Reserve Bank of New York quant aux autres membres, leur parcours est à l'avenant !
 
Cette collusion réelle entre finance et l'Etat pose la question de l'ethique mais aussi de l'intérêt que ces représentants de grandes banques, d'institutions financières auraient à garantir à la France les taux d'intérêts les plus faibles possibles, vu qu'ils auraient tout intérêt à rechercher que ceux-ci soient les plus élevés possibles, comme la dette publique elle-même ! Par ailleurs, il faut savoir que nous avons remboursé plus de 1300 milliards d'euros depuis 1980 rien qu'en intérêts et que sans cette loi scélérate de 1973, qui a contraint notre pays à emprunter auprès des marchés financiers et non de la Banque de France, notre dette publique serait beaucoup plus faible
 
La solution passe donc par l'abolition de la loi de 1973 mais aussi une renégociation des traités européens qui permettra à la France d'emprunter à la Banque de France sans intérêts, ce qui représentera une économie de plusieurs dizaines de milliards d'euros par an. Surtout, cela nous permettra de retrouver notre souveraineté monétaire et nationale pleine et entière, sans être soumis au dicktat d'agences de notations illégitimes, qui n'ont pas vu la crise, encensaient en leur temps les subprimes et qui décident du droit de vie ou de mort de telle ou telle nation !
NICOLAS LAURI
      258017_logo-de-l-agence-france-tresor.jpg
Cliquez sur cette image etvous trouverez l'ensemble des banques faisant partie des SVT de France Trésor mais également de la Caisse de la Dette Publique.  
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8 mai 2012 2 08 /05 /mai /2012 20:28

L'impasse politique en Grèce suscite des craintes dans la zone euro.

Les valeurs européennes ont chuté ce mardi, entrainant  les autres marchés boursiers américains et canadiens.

Les valeurs grecques ont atteint leur plus bas niveau depuis fin Novembre 1992.


Les dirigeants politiques se sont réunis pour une deuxième journée dans l'effort de former un nouveau gouvernement avec les gagnants des élections du week-end sans pouvoir parvenir à un consensus.

Alexis Tsipras, chef de la coalition, à la tête du parti de la gauche radicale anti-austérité, Syriza, a promis de renégocier les conditions de sauvetage du pays.


 A 37 ans, il a surpris les observateurs en finissant à la deuxième place, en obtenant 16,78% des suffrages, soit 52 sièges au parlement, derrière  la Nouvelle-Démocratie, arrivée en tête du scrutin, le parti de droite dont Antonis Samaras est le leader, qui a obtenu 18,85% des voix, soit 108 sièges au parlement aux élections législatives de dimanche.


Alexis Tsipras a exclu lundi,  à l'issue d'un entretien avec Antonis Samaras,  toute participation à un gouvernement de coalition avec les conservateurs de la Nouvelle Démocratie.

Il a déclaré, lors du scrutin de dimanche, qu' il "ne peut pas y avoir un gouvernement de salut national avec la droite qui a signé des mesures de rigueur (...) que le peuple a rejetées".


Trois des cinq partis, sont issus de la gauche :

- Syriza (gauche radicale),

- Dimar (gauche démocratique),

- les communistes du KKE .

Les deux autres sont de droite, dont la formation néo-nazie Chryssi Avghi.

Toutes deux, détiennent la majorité au parlement soit 151 sièges.


Face à la difficulté des politiques grecs à former un gouvernement de coalition, certains observateurs n' exclues plus la tenue de nouvelles élections anticipées.

Le risque réside dans la probabilité élevée, d'un défaut de la Grèce sur l'une de ses prochaines échéances, et aussi sur une possible sortie de la Grèce de la zone euro.

 

Léa GUEZO

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3 mai 2012 4 03 /05 /mai /2012 23:45

Depuis plusieurs semaines, déjà, Marc Fiorentino, ancien trader et actuel patron de Monfinancier.com avait créé une belle panique en assénant que la France allait faire l'objet d'attaques en règle de la part de la finance internationale si François Hollande est élu président de la République. Il disait exactement, "Le 7 Mai la France sera attaquée. Et mise à genoux" par un nouvel instrument financier permettant de spéculer contre la dette française.

Philippe Murer, professeur à la Sorbonne, l'avait qualifié dès le 26 mars dernier  "d'outil de spéculation de masse contre l'Etat" dans son excellente tribune titrée plus que mollement par Marianne "Une autre crise de la dette à venir". A croire que tous les journalistes et la direction de marianne n'aient alors encore rien compris à ce qu'avait décrit très précisément Philippe Murer. Comment cacher une information stratégique dans le flux de l'information ... En fait, l'affaire n'a été véritablement lancée que par un article de blog sur Médiapart intitulé "Nicolas Sarkozy et l'AMF préparent un attentat financier pour le 16 avril." 

Ce nouvel instrument financier baptisé "FOAT" ou "EURO OAT" a été mis en place le 16 avril 2012 par EUREX, la bourse allemande dont le capital est détenu en partie par la Deutche Borse. Il est intéressant de savoir que la Commission Européeene a dernièrement bloquè la fusion entre ce même Deutche Borse et le NYSE (New York Stock Exchange). Et oui, cette fusion crérait un quasi monopole pour les transactions en bourse, à l'échelon international, sur les produits financiers dérivés européens.  

Revenons à notre contrat sur la dette française. Il permet d’acheter ou de vendre des Obligations Assimilables au Trésor (OAT) de la France à un prix fixé à l’avance pour un règlement effectif à une date ultérieure. Ces contrats financiers corrélés à la dette française étant côtés, leur valeur fluctue en fonction de l'offre et de la demande. Les investisseurs peuvent donc spéculer sur la dette française à la baisse car il est possible de vendre les contrats avant même de les acheter. 

Attendez, ce n'est pas terminé, les achats de ces fameuses OAT passent par Cleartstream Banking Luxembourg. Il est possible de les acheter via Eurex Zurick, Eurex Deutschand et Eureux Clearing (Franckfurt) qui ont en commun ... le même Président du Conseil de Surveillance Peter Gomez ... également le président de la SWX Swiss Exchange, la bourse suisse. C'est beau l'Europe ... 

Certains candidats à la présidence avaient dénoncé ainsi que le mouvement des INDIGNES.
Le candidat du Front de gauche Jean-Luc Mélenchon, a été le premier à condamner par communiqué de presse, le 11 Avril 2012, le nouvel instrument financier qui va selon lui « offrir des moyens considérables aux spéculateurs pour attaquer notre pays". Une aubaine pour les « banksters » qui ont déjà déclenché la crise de 2008, pour faire de l'argent sur le dos du peuple français. Cela avait été alors "Le vendredi 13 pour la finance".

Or, à l'heure où nous vous parlons, l’OAT proposée le 16 avril par le marché Allemand pour spéculer sur la dette de la France progresse, ce qui est très inquiétant. Les agences de notation qui viennent de dégrader la note de l'Espagne et celle de neuf de ses banques dont SANTANDER, pourraient prochainement parler des banques françaises. L'Espagne est dans le rouge, les taux italiens s'envolent, .. L'Italie, le 1er pays de la zone euro à avoir accepter dès 2009,  les OAT/EUREX. 

A la vitesse des dégradations émises par les agences de notation, les changements en cours dans le système monétaire mondiale et la guerre des devises que se livrent les principaux blocs économiques, la course à l’or peut commencer. 

A l'heure où les médias mettent en scène les deux candidats du cartel des banques, pro-Nouvel Ordre Mondial et partisans du démantèlement de la nation, au profit d’une Europe fédérale.

Partout en Europe, sous prétexte d'affronter la crise et la récession, les dirigeants européens s'en prennent au droit du travail. En tête, les deux gendarmes de Goldman Sachs, les Mario (DRAGHI) and Mario (MONTI). 

Mais le candidat du parti socialiste, Monsieur François Hollande qui veut renégocier le traité européen pour y introduire un pacte de croissance, commence à rencontrer un écho favorable.

Le peuple doit se tenir informé de ce qu'il se passe, nous nous engageons à  faire hebdomadairement le point sur cet énorme dossier qu'est celui des FOAT/EUREX, l'Europe du MES se met en place. 

Ne lâchez rien

The show must go on.

 

Léa Guézo et  Stéphanie Marthely 

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3 mai 2012 4 03 /05 /mai /2012 00:29

La faillite de Lehman Brothers a eu des répercussions gravissimes sur l'économie mondiale, provoquant autour d'elles chômage de masse, ruines et désolation. Il a été donc décidé au niveau mondial de sauver le système bancaire, ainsi le contribuable, dans les faits, a renfloué les banques.

   
Si Lehman Brothers n'a pas bénéficié d'un plan de sauvetage, c'est parce qu'il fallait faire un exemple : dans une société composée d'individus responsables, les canards boiteux sont sanctionnés et aussitôt remplacés par d'autres entreprises, plus éthiques. L'ennui, c'est qu'il n'en a rien été, pour les raisons les plus diverses, que nous n'avons pas le temps d'évoquer ici.

Prenons le cas qui nous intéresse : la crise grecque. Certes, les hommes politiques de droite comme de gauche ont commis des impairs, ont menti sur leurs chiffres... seulement les bénéficiaires de ce plan de sauvetage grec décidé au niveau européen, sont ces mêmes banques qui ont failli nous conduire dans le fin fond du précipice ! Ainsi, les contribuables ont renfloué des banques qui ont commis des erreurs monumentales et joué à l'économie casino. On pouvait donc s'attendre à ce que de telles pratiques cessent. Il n'en est rien puisque les banques, à nouveau, renouent avec des profits records  et distribuent à leurs traders des bonus mirobolants. On entend même certains dirigeants dire qu'ils n'ont plus de comptes à rendre, car la crise est terminée !

Mieux : après la Grèce, les agences de notation ont dégradé la note du Portugal et de l'Espagne malgré l'alternance et de nombreuses coupes sociales. Ces mêmes agences de notation qui rappelons-le, ont été complices des agissements douteux de certains établissements bancaires, sans parler de l'affaire Madoff   et qui auraient ainsi le droit de vie ou de mort sur tel ou tel pays et de donner des leçons de morale à la terre entière !

 

Le FMI lui-même ne se le cache pas : il faut que les grecs accomplissent de nouvelles réformes, bien plus sévères que celles qui ont été faites par le gouvernement grec... tout comme les portugais et les espagnols, alors que ces mêmes réformes entraînent, semble-il, plus d'effets négatifs sur la croissance économique et l'emploi pour ces pays que si elles n'avaient pas été réalisées.

Rappelons que lors de la grave crise asiatique de 1997, la Malaisie avait refusé de suivre les recommandations du FMI et a imposé des normes à ses banques. Comme par hasard, ce pays s'est redressé plus vite économiquement que bien des pays asiatiques ! Le FMI est-il, en fin de compte, un pompier ou un pyromane ?

Le risque majeur, c'est que cette crise entraîne en Europe des répercussions sociales gravissimes et par-la même la chute de l'euro, car on voit très mal, après le sauvetage de l'Irlande et de la Grèce, comment on pourrait sauver bien d'autres pays européens. L'euro imploserait alors de lui-même, et entraînerait le retour ou non de monnaies nationales dans certains pays européens, comme cela était le cas avant l'euro.

Nous n'en sommes pas encore là... mais le système actuel, reposant sur une sorte de libre échangisme naïf totalement débridé, est condamné. Certes, nos élites politiques qui ont permis à tous ces spéculateurs, ces financiers, d'avoir l'importance qu'ils ont aujourd'hui, ne peuvent résoudre le problème : ils sont une partie du problème. Il nous faut tout reconstruire, tout repenser, en vue de protéger nos emplois, nos entreprises, mais aussi les consommateurs... Nous avons perdus 500 000 emplois industriels depuis 2002, et 2 millions depuis 1980. C'est notre propre survie qui est en jeu !

Nous pouvons très bien, au niveau français, sortir des marchés financiers et mener une politique visant à protéger nos intérêts nationaux et agir au niveau européen pour que ce soit aussi le cas envers tout ce qui n'est pas européen. Ainsi, nous protégerons notre propre mode de vie, notre culture, nos produits, nos valeurs... et nous empêcherons du même coup divers fonds de pension américains, chinois et indiens de racheter en masse nos entreprises, puisque nous disposerions d'outils en vue de les contrer.

C'est sans doute la solution la plus préférable, et la plus salutaire pour nous tous, français comme grecs, portugais, espagnols, européens.

 

NICOLAS L.

 

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