Ces impérialistes qui ne supportent
pas qu'un peuple prenne en main son destin et qui n'acceptent pas que la volonté du peuple s'exprime au détriment de leurs préconisations, veulent nous faire une leçon de morale et de démocratie
à travers la pensée unique et les médias en nous vendant la situation en Egypte comme un coup d'état.
Ceux là même qui nous parlent de
démocratie et de droits de
l'Homme, que pour mieux déstabiliser et renverser un régime aux profits de leurs propres intérêts économiques et qui fomentent des coup d'états dans le même but, crient au loup, quand ils ne
sont pas à la manette.
C'est justement parce qu'il ne s'agit en aucun cas d'un coup d'état mais plutôt de la volonté spontanée d'un peuple, qui ne veut plus se voir imposer un pouvoir autoritaire fondé sur des
préceptes religieux qui est à l'origine de ce mouvement.
Je rappelle qu'un coup d'état consiste à s'emparer du pouvoir et à l'occuper sans partage et sans consultation de la population, ce qui n'est pas le cas ici. Non seulement l'armée à transmis le
pouvoir à un nouveau président mais en plus, elle va veiller à ce que des élections s'organisent et se déroulent dans les meilleurs conditions.
Sous entendre et souffler sur la braise d'un éventuelle coup d'état en Egypte porte à espérer une guerre civile dans le but de vendre des armes. Evidemment, le Qatar qui soutient les frères
musulmans est prêt à faire le chèque.
Toute personne qui soutiendrait ce genre d’allégation se rendra responsable de l'évolution de la situation en Egypte.
Le rôle de la communauté internationale est maintenant, de veiller à ce que la transition démocratique s’opère le plus rapidement possible, dans la paix et dans la plus grande sérénité.
Léa GUEZO